Les serres du Stuyvenberg, autrefois à l’abandon, ont fait l’objet d’un vaste projet de restauration visant à préserver ce patrimoine exceptionnel tout en lui donnant une nouvelle vie adaptée dans son époque.

Le projet a d’abord porté sur les trois grandes serres en bois, reconstruites à l’identique selon les techniques et proportions d’origine, redonnant au site sa silhouette emblématique. La grande orangerie et la galerie en acier ont également été restaurées, restituant l’harmonie architecturale et la continuité spatiale du complexe. À ces éléments historiques s’ajoutent trois serres contemporaines en acier, implantées à l’emplacement d’anciennes petites serres disparues. Leur écriture contemporaine, sobre et lumineuse, instaure un dialogue équilibré entre héritage et modernité.

Une petite serre en bois a par ailleurs été restaurée, témoignant du savoir-faire artisanal d’origine et de la délicatesse des structures anciennes. L’empreinte des serres disparues a été conservée, soit par la mise en valeur des allèges et seuils au sol, rappelant leur trace historique dans la composition du site.

Les aménagements extérieurs s’articulent autour d’un axe principal traversant le domaine, croisant un axe secondaire qui reprend l’emprise d’une ancienne serre et se centre sur la grande galerie. Autour de cette composition se déploient les serres, la galerie, l’orangerie et la Villa Médori restaurée, formant un ensemble paysager cohérent et équilibré. L’accès depuis la rue des Horticulteurs a été repensé et mis en valeur, tandis qu’un nouveau cheminement piéton améliore la lisibilité et la qualité d’usage du site.

Soucieuse de durabilité, l’intervention intègre également un système de récupération et de réutilisation des eaux de pluie. Plusieurs citernes de stockage assurent l’alimentation en eau des serres et des espaces extérieurs, contribuant à une gestion responsable des ressources et à l’autonomie hydraulique du site.