Galerie Léopold II
Fiche Projet
Maitre de l'ouvrage :
Ville de Spa
Collaboration :
- SM WUST-GALERE entreprise générale
- MENUISERIE CHRISTOPHE LIEGEOIS menuiseries extérieures
- JUFFERN décors intérieurs
Début 17ème : Les Bobelins ont pris l’habitude de se rassembler dans une prairie : d’où prairie des 7H.
Les Pères Capucins fermant leur jardin à 6H pour respirer l’air frais vers le soir.
1752 : Plantations des ormes et des tilleuls par l’archevêque d’Augsbourg.
1825 : Premiers bancs en bois sculptés par sieur Leclerc d’Olne.
1840-1850 : Années des splendeurs de l’avenue principale – double rangée d’ormes géants – formant une voûte comme les arceaux d’une cathédrale.
1850 : Transformation complète. Le parc français devient anglais. Le ruisseau est voûté.
1860 : Kiosque à musique.
1872 : Suppression des jeux. Indemnités pour subsidier certains travaux afin de rivaliser avec les villes d’eau allemandes et françaises.
12 mars 1876 : Ouragan : l’année du Grand Vent. Presque la moitié des arbres furent déracinés.
30 avril 1878 : Pose de la première pierre : Architecte WILLIAM HANSEN ; Entreprise RAYMOND LOUVROY
L’implantation parallèle à la promenade de 7 H a été demandée par LEOPOLD II.
Plaque de cuivre inaugurale des boîtes de plomb dans des pierres entaillées. Elles sont placées dans les fondations du Pavillon Carré : désigné comme étant le PAVILLON MARIE HENRIETTE : à l’angle nord-ouest du mur intérieur.
22 août 1878 : Inauguration : Noce d’argent du Roi et de la Reine.
1880 : Inauguration du Parc des 7H, des 2 pavillons et de la Galerie promenoir agrandie.
1885 : Clôture à toutes les issues.
1893 : Châssis mobiles à vitrages guillotines sur roulettes.
Août 1914 : Transformation en Hôpital de campagne par l’armée allemande.
Pavillon des petits jeux transformés en Centre Chirurgical.
1928 : Les derniers ormes sont abattus, considérés comme dangereux. Plantations de jeunes hêtres.
La Galerie Léopold II, monument classé, a été entièrement restaurée à l’identique. Sa fonction principale, celle de galerie-promenoir et zone d’activités, a été conservée. Les frises vitrées ont été refaites à l’identique, les colonnes replacées à leur position d’origine et les techniques modernes ont été intelligemment intégrées. Les pavés ont retrouvé leur état d’origine. Les éléments présentant un défaut de stabilité ont été remplacés ; les autres ont été restaurés. Les gardes-corps ont été restitués dans leur forme ancienne. On les retrouve aussi tout autour du Pavillon des Petits Jeux (ou « Royal ») et du Pavillon Marie‑Henriette.
En ce qui concerne l’éclairage : le luminaire a été reconstitué à l’identique tout en utilisant des techniques d’alimentation modernes. L’éclairage a été également installé sur tout le périmètre de la galerie et aux deux pavillons d’extrémité.
Le Pavillon Marie-Henriette, également monument classé, a fait l’objet d’une restauration à l’identique. Les façades extérieures et les toitures ont été remises en état dans leur forme originelle. L’intérieur classé a lui aussi été rénové : les moulures, staffs et stucs ont été restaurés fidèlement, le carrelage de sol remis en valeur. Les techniques spéciales ont été intégrées dans plafond et faux-plafond. Le bâtiment est désormais destiné à une affectation culturelle.
